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Papandreou in “Le Monde”

French daily “Le Monde” portrays George Papandreou in an article (‘L’ homme qui fait trembler l’euro’, February 5) describing Greece’s current affairs and Papandreou’s personal and political career over the years:
“Le monde le regarde. Le destin de l’euro tient à lui. Elu depuis tout juste quatre mois, le premier ministre grec est le point de mire des dirigeants et des marchés de la planète, pressé de questions affolées sur la situation dont il a hérité : un pays au bord de la faillite, discrédité sur les marchés, exposé à la spéculation, étranglé par une dette et un déficit public colossaux, un Etat dysfonctionnel, un système de fraude généralisé.
Le raffinement est son arme. Costume bleu marine, chemise blanche, cravate délicatement violette, Georges Papandréou a la silhouette longue et distinguée, la moustache taillée au millimètre, la politesse souriante, l’anglais parfait du brillant élève passé par Harvard et la London School of Economics, la graisse évanouie dans des heures quotidiennes de fitness et de cyclisme à haute dose. Si peu balkanique, si différent.
Devenir premier ministre n’était pas sa vocation, lui qui, à la fin des années 1960, étudiait la sociologie aux Etats-Unis et manifestait, cheveux longs et guitare rock en bandoulière, contre la guerre du Vietnam. “Si la Grèce avait été à l’époque un pays normal, dit-il dans son bureau à Athènes, je ne serais pas entré en politique.”
Son nom a fini par le rattraper. Celui de son grand-père, Georges Papandréou, trois fois premier ministre, centriste, figure mythique de la politique des années 1960. Celui de son père, Andréas Papandréou, ministre et économiste renommé, fondateur du Pasok (parti socialiste grec), et premier ministre dans les années 1980. Quant à lui, ce rêveur affable et modeste que l’on appellera longtemps Yorgakis (petit Georges), personne n’imaginait qu’il dirigerait le pays à son tour, dernier-né de l’une des trois dynasties familiales qui, avec les Caramanlis et les Mitsotakis, se partagent le pouvoir en Grèce depuis l’après-guerre.
Il a 14 ans ce 21 avril 1967. Le coup d’Etat des colonels, prélude à la dictature qui durera sept ans, vient d’avoir lieu. Les militaires viennent chercher son père, Andréas, caché sur le toit de la maison. L’un d’eux lui colle sa mitraillette sur la tempe. “Où est-il ?” L’enfant ne répond pas. La mitraillette frémit. Andréas se rend. Pour lui, c’est la prison. Puis, pour toute la famille, l’exil.
Georges Papandréou vient d’ailleurs. Avant la guerre, son père Andréas, déjà forcé à quitter la Grèce pour des raisons liées à ses activités trotskistes, était devenu citoyen américain, avait enseigné l’économie à l’université de Berkeley, puis en Suède et au Canada. Georges a une mère américaine, est né au Minnesota, a grandi en Californie et étudié dans l’Illinois, à Londres, à Stockholm. Il parle à quasi-égalité l’anglais, le grec et le suédois.
A son retour en Grèce, en 1974, la dictature abolie, il découvre un pays où tout est à réinventer. Et une élite forcée comme lui à l’exil, revenue “avec des idées nouvelles, la capacité de comparer, de tirer réflexion des contrastes.”
Etre différent, c’est son atout. “L’étranger” est un drôle de zèbre, mélange de “libéral” à l’américaine et de social-démocrate suédois, défenseur des libertés individuelles, de l’Etat-providence, de l’environnement, du progrès technique. Théodoros Pangalos, vice-premier ministre, s’amuse à rappeler ces années 1990 où Georges était ministre dans le gouvernement de son père, Andréas Papandréou : “En réunion, Georges prenait des notes sur un ordinateur portable. Nous, nous avions nos feuilles et nos crayons. On se donnait des coups de coude : “Regarde, le petit Georges joue, il n’a toujours pas grandi !”. En fait, comme toujours, il avait plusieurs longueurs d’avance…”
Au sein de la dynastie Papandréou aussi, il fait la différence. Après Georges “l’ancien”, le centriste anticommuniste, après Andréas le tempétueux tribun socialiste aux accents nationalistes, Yorgakis, président de l’Internationale socialiste depuis 2006, conquiert les Grecs par un agenda progressiste inhabituel. Il est hostile au blairisme, croit en la primauté de la politique sur le marché, préconise une société ouverte et multiculturelle, une économie tournée vers la valeur ajoutée et la croissance verte. “Je suis fier de porter mon nom mais je gouvernerai à ma façon. Comme Sinatra, je pourrai dire : “I did it my way”.”
Son style politique, il l’a déjà esquissé. Ministre de l’éducation, en 1988, il s’affronte au conservatisme ambiant et à la puissance de l’Eglise orthodoxe en défendant les droits des homosexuels. Ministre des affaires étrangères très estimé, en 1999, il milite en faveur de l’Europe et tempère l’anti-américanisme, sport national en Grèce. Il établit des conditions de dialogue avec la soeur ennemie, la Turquie, soutient la candidature de celle-ci à l’Union européenne (UE), contribue à l’intégration de Chypre dans l’UE.
“Yorgakis sait écouter, il ne fait pas l’intelligent, il prend calmement des décisions audacieuses. Il nous change de ce théâtre balkanique dont nous sommes tous fatigués”, témoigne l’un de ses anciens collègues au gouvernement, Nikos Dimadis. “La Grèce a plus que jamais besoin d’un dirigeant différent, citoyen du monde, qui a sur son pays une pensée globale”, analyse l’éditorialiste de centre droit, Georges Kirtsos.
Depuis quatre mois, Georges Papandréou est parti en guerre contre un Etat pléthorique, contre la corruption et l’économie parallèle. La droite l’accuse déjà d’immobilisme. Des mouvements sociaux se préparent contre les mesures d’austérité annoncées.
Certains le craignent plus visionnaire que pragmatique, plus théoricien que politique. Mais la Grèce n’a plus le choix, la zone euro non plus. Le petit Georges est peut-être la dernière chance. Lui-même en a fait un slogan : “Nous devons changer, ou sombrer.””
(
LeMonde.fr)

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The Olympic Torch Relay Lit up Enthusiasm

(GREEK NEWS AGENDA) The Canadian Press reports on the burst of excitement brought in Messolonghi by the 2010 Winter Olympic torch relay.

The stop in Messolonghi was the sixth of 35 and the town was chosen in part because it’s the birthplace of Kostis Palamas, co-author of the Olympic Hymn .
After the flame was lit in Olympia, the relay took off towards northern Greece for an eight-day run, organised by the Hellenic Olympic Committee. Over the course of its journey in the birthplace of the Games, it travelled 2,180 kilometres. Today the flame arrives in Canada and a special welcome ceremony is to be held in the city of Victoria. City of Messolonghi: Olympic Light Enthusiastically Greeted

Olympic Flame: Goodbye Greece, Hello Vancouver

(GREEK NEWS AGENDA)  Canadian Governor General Michaelle Jean’s official visit to Athens has coincided with the lighting of the Olympic Flame, that was passed on yesterday to the organizers of the 2010 Olympic and Paralympic Winter Games, in Vancouver.

The Canadian city is becoming the flame’s keeper, after the final run on Greek soil by Greek-Canadian figure skater Niki GeorgiadouPresident of the Republic Karolos Papoulias received the Canadian Governor General Michaelle Jean at the Presidential Mansion in Athens, on October 29.  In his welcoming speech, President Papoulias pointed out that Haiti, the country of origin of the Governor General of Canada, supported the Greek War of Independence against the Ottomans in 1821.  He also underlined that “Canada embraced Greek immigrants,” and referred to the humanitarian aid Greece received from Canada, during WWII.  Olympic Movement: The lighting ceremony in Olympia & Greek News Agenda: Ancient Olympia in the Spotlight

Greece – Canada Agreement

Geece - Canada(GREEK NEWS AGENDA)  Foreign minister Dora Bakoyannis and her Canadian counterpart Lawrence Cannon on Monday signed a bilateral accord in Athens on the Avoidance of Double Taxation of Income or Capital and the Prevention of Tax Evasion. The agreement settles the  axation of income gained through activities in Canada by natural or legal persons residing in Greece (and vice versa). It also includes favourable provisions regarding Greek companies intending to do business in Canada. The signing of this agreement paves the way for improved commercial ties between the two countries. Ministry of Foreign Affairs: Statements of Dora Bakoyannis and her Canadian counterpart, Lawrence Cannon, following their meeting; Bilateral Relations Greece-Canada

AHEPA Convention in Athens

(GREEK NEWS AGENDA)  The 86th annual American Hellenic Educational & Progressive Association‘s (AHEPA) supreme convention commenced in Athens yesterday.The Greek capital is hosting the largest and oldest Greek-American organisation’s main event, for the first time after 38 years. The AHEPA members from Australiasia, Canada, Greece and Cyprus are attending the event in Athens from July 1 to 12 and in Cyprus from July 13 to 15. Addressing the opening ceremony, Foreign Minister Dora Bakoyannis congratulated the Organisation for its valuable contribution to the Greek culture, adding that AHEPA members are genuine ambassadors of the Greek spirit abroad. On his part, the Minister of Economy and Finance George Alogoskoufis highlighted the business opportunities emerging in Greece, focusing on the foreign investments.  AHEPA is the largest and oldest American-based, Greek heritage grassroots membership organization.  It was founded in the United States of America in 1922. Convention Programme; Secretariat General of Information: Links Library-Greek Diaspora & About Greece, Greeks Abroad 

The Greek Language, Ancient & Modern

 (GREEK NEWS AGENDA)   The Greek Language is one of the earliest attested Indo-European languages, spoken today by approximately 12 million people in Greece, Cyprus, Albania, Bulgaria, the Former Yugoslav Republic of Macedonia (FYROM), Italy, Turkey, Armenia, Georgia, Ukraine, Moldova, Romania, Russia, Egypt, Jordan and in emigrant communities around the world, including Australia, United States, Canada, Germany and elsewhere. Continue reading