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PM George Papandreou interviews at “El Pais” & “Al Jazeera”

Prime Minister Georges Papandreou was interviewed by the Spanish daily “El Pais” (May 23).

In a three page interview, the premier answered questions regarding the economic situation in Greece noting that the euro-zone has reached a tipping point which will bring it before an “historic reflection period.”
In the case of Greece, the international community did not react in a timely manner, it did not admit that the currency was under attack, and “there was the same fear as when a buffalo leaves the herd.”
Today, the country’s austerity plan is on the right track, but it is not enough if it is to be left without European support. For Papandreou, the support is necessary for all members so to act as deterrent of speculation. “Spain and Portugal were not in a bad situation yet they fell victims of the ambient hysteria.”
In related news, in an interview with Al Jazeera’s Barnaby Phillips  on May 20 in Athens, Papandreou said that Greece will eventually emerge from the crisis with a more viable economy, determined to say “never again.”   
(GREEK NEWS AGENDA)

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PM George Papandreou at the White House

» Meeting with Obama

Prime Minister George Papandreou met with US President Barack Obama in Washington yesterday.
After the meeting Papandreou said that the US is willing to work with the European Union to regulate the international financial system so speculators cannot target countries with troubled economies.
The premier said  that the issue of speculation will be discussed at the G20 summit in Canada, in June. The two leaders also discussed foreign policy issues such as the Cyprus issue, the integration of Western Balkans into Euro-Atlantic institutions, as well as Greece’s relations with Turkey.

» Visa Waiver

Furthermore, the US side announced that Greece will be included in the ‘visa waiver’ programme, thus enabling Greek citizens to travel to the US without a visa.
Papandreou termed the visa waiver “a vote of confidence” to Greece and noted that the Greek government is determined to respond to its obligations and cooperate closely at international level on the tackling of terrorism.

Kathimerini daily: US joins fight against speculators
The White House: Honouring Greek Independence Day (21.35mins)

» Papandreou’s Op-ed

In an op-ed published in the International Herald Tribune (IHT), Papandreou notes that the Greek case is not an outlier, but one more flare-up in a broken system of financial regulation and predatory behaviour.
“If global economic growth is to be sustainable, we need better coordination and greater solidarity between nations… We must now establish and enforce clear rules to contain the inordinate power of markets over our national economies and our common currency – not for Greece’s sake, but for Europe’s,” he stresses.
Prime Minister’s website: Meeting with President Barack Obama: Prime Minister’s statement ; Brookings Institution: Prime Minister’s speech & YouTube: PM’s speech at Brookings Institution  
New York Times & International Herald Tribune: Prime Minister’s article “Greece is not an island“; Hellenic Finance Ministry: Newsletter Updating Greek Fiscal Measures  
(GREEK NEWS AGENDA)

EU backs up Greece

(GREEK NEWS AGENDA) The European Union yesterday, in a joint statement by the Heads of State or Government, agreed to take determined and coordinated action to safeguard financial stability in the euro area, and expressed full support for the efforts of the Greek government and their commitment to do whatever is necessary to get the country’s public finances in order.
European commission chief Jose Manuel Barroso said that the statement was intended to end speculation that Greece would require a bailout package, while adding that “the Greek government believe they do not need financial support.”
Addressing a press conference at the end of the informal summit in Brussels and referring to this agreement to assist Greece, Prime Minister George Papandreou said:

“our partners assessed and ascertained our will to change, we convinced them, following our great efforts, and it is necessary for us to continue. We will succeed.”
Greece is aiming to reduce its deficit by 4 % of GDP this year, largely through cuts in public spending and an increase in taxes. However, Papandreou said that he would not hesitate to adopt more measures if it becomes necessary.
Council of the European Union: Agreement to support Greece; Kathimerini daily: EU offers help but no specific money pledge

Papandreou in “Le Monde”

French daily “Le Monde” portrays George Papandreou in an article (‘L’ homme qui fait trembler l’euro’, February 5) describing Greece’s current affairs and Papandreou’s personal and political career over the years:
“Le monde le regarde. Le destin de l’euro tient à lui. Elu depuis tout juste quatre mois, le premier ministre grec est le point de mire des dirigeants et des marchés de la planète, pressé de questions affolées sur la situation dont il a hérité : un pays au bord de la faillite, discrédité sur les marchés, exposé à la spéculation, étranglé par une dette et un déficit public colossaux, un Etat dysfonctionnel, un système de fraude généralisé.
Le raffinement est son arme. Costume bleu marine, chemise blanche, cravate délicatement violette, Georges Papandréou a la silhouette longue et distinguée, la moustache taillée au millimètre, la politesse souriante, l’anglais parfait du brillant élève passé par Harvard et la London School of Economics, la graisse évanouie dans des heures quotidiennes de fitness et de cyclisme à haute dose. Si peu balkanique, si différent.
Devenir premier ministre n’était pas sa vocation, lui qui, à la fin des années 1960, étudiait la sociologie aux Etats-Unis et manifestait, cheveux longs et guitare rock en bandoulière, contre la guerre du Vietnam. “Si la Grèce avait été à l’époque un pays normal, dit-il dans son bureau à Athènes, je ne serais pas entré en politique.”
Son nom a fini par le rattraper. Celui de son grand-père, Georges Papandréou, trois fois premier ministre, centriste, figure mythique de la politique des années 1960. Celui de son père, Andréas Papandréou, ministre et économiste renommé, fondateur du Pasok (parti socialiste grec), et premier ministre dans les années 1980. Quant à lui, ce rêveur affable et modeste que l’on appellera longtemps Yorgakis (petit Georges), personne n’imaginait qu’il dirigerait le pays à son tour, dernier-né de l’une des trois dynasties familiales qui, avec les Caramanlis et les Mitsotakis, se partagent le pouvoir en Grèce depuis l’après-guerre.
Il a 14 ans ce 21 avril 1967. Le coup d’Etat des colonels, prélude à la dictature qui durera sept ans, vient d’avoir lieu. Les militaires viennent chercher son père, Andréas, caché sur le toit de la maison. L’un d’eux lui colle sa mitraillette sur la tempe. “Où est-il ?” L’enfant ne répond pas. La mitraillette frémit. Andréas se rend. Pour lui, c’est la prison. Puis, pour toute la famille, l’exil.
Georges Papandréou vient d’ailleurs. Avant la guerre, son père Andréas, déjà forcé à quitter la Grèce pour des raisons liées à ses activités trotskistes, était devenu citoyen américain, avait enseigné l’économie à l’université de Berkeley, puis en Suède et au Canada. Georges a une mère américaine, est né au Minnesota, a grandi en Californie et étudié dans l’Illinois, à Londres, à Stockholm. Il parle à quasi-égalité l’anglais, le grec et le suédois.
A son retour en Grèce, en 1974, la dictature abolie, il découvre un pays où tout est à réinventer. Et une élite forcée comme lui à l’exil, revenue “avec des idées nouvelles, la capacité de comparer, de tirer réflexion des contrastes.”
Etre différent, c’est son atout. “L’étranger” est un drôle de zèbre, mélange de “libéral” à l’américaine et de social-démocrate suédois, défenseur des libertés individuelles, de l’Etat-providence, de l’environnement, du progrès technique. Théodoros Pangalos, vice-premier ministre, s’amuse à rappeler ces années 1990 où Georges était ministre dans le gouvernement de son père, Andréas Papandréou : “En réunion, Georges prenait des notes sur un ordinateur portable. Nous, nous avions nos feuilles et nos crayons. On se donnait des coups de coude : “Regarde, le petit Georges joue, il n’a toujours pas grandi !”. En fait, comme toujours, il avait plusieurs longueurs d’avance…”
Au sein de la dynastie Papandréou aussi, il fait la différence. Après Georges “l’ancien”, le centriste anticommuniste, après Andréas le tempétueux tribun socialiste aux accents nationalistes, Yorgakis, président de l’Internationale socialiste depuis 2006, conquiert les Grecs par un agenda progressiste inhabituel. Il est hostile au blairisme, croit en la primauté de la politique sur le marché, préconise une société ouverte et multiculturelle, une économie tournée vers la valeur ajoutée et la croissance verte. “Je suis fier de porter mon nom mais je gouvernerai à ma façon. Comme Sinatra, je pourrai dire : “I did it my way”.”
Son style politique, il l’a déjà esquissé. Ministre de l’éducation, en 1988, il s’affronte au conservatisme ambiant et à la puissance de l’Eglise orthodoxe en défendant les droits des homosexuels. Ministre des affaires étrangères très estimé, en 1999, il milite en faveur de l’Europe et tempère l’anti-américanisme, sport national en Grèce. Il établit des conditions de dialogue avec la soeur ennemie, la Turquie, soutient la candidature de celle-ci à l’Union européenne (UE), contribue à l’intégration de Chypre dans l’UE.
“Yorgakis sait écouter, il ne fait pas l’intelligent, il prend calmement des décisions audacieuses. Il nous change de ce théâtre balkanique dont nous sommes tous fatigués”, témoigne l’un de ses anciens collègues au gouvernement, Nikos Dimadis. “La Grèce a plus que jamais besoin d’un dirigeant différent, citoyen du monde, qui a sur son pays une pensée globale”, analyse l’éditorialiste de centre droit, Georges Kirtsos.
Depuis quatre mois, Georges Papandréou est parti en guerre contre un Etat pléthorique, contre la corruption et l’économie parallèle. La droite l’accuse déjà d’immobilisme. Des mouvements sociaux se préparent contre les mesures d’austérité annoncées.
Certains le craignent plus visionnaire que pragmatique, plus théoricien que politique. Mais la Grèce n’a plus le choix, la zone euro non plus. Le petit Georges est peut-être la dernière chance. Lui-même en a fait un slogan : “Nous devons changer, ou sombrer.””
(
LeMonde.fr)